Après les taxis, les facteurs et les libraires, les hommes seront les prochaines victimes de la révolution digitale. Ce n’est pas nous qui l’affirmons, mais Christian Vebel, consultant numérique du Top Daube, qui nous annonce la fin prochaine de l’Amant, désormais supplanté par la machine dans le domaine de la volupté féminine.
Comment rivaliser de fait avec ce « truc charmant », ce « petit bonheur » – les doigts de la fée électricité – ce dispositif vaillant qui « fait vibrer ma sœur » ? Notre entrepreneur de la chanson visionnaire n’hésite pas à pirater les canons du répertoire pour faire l’allégorie du phallus connecté.
Une daube 2.0 à glisser sans attendre dans votre porc USB.
Alors que le texte de loi sur le mariage pour tous est débattu au Sénat, il nous semble opportun d’apporter un éclairage mélodieux à cette question qui ravine plus que jamais le clivage infus entre fesse gauche et fesse droite. Or voilà bien longtemps que la Vibra Daube a pris position dans le sujet par le truchement boyautant et turlupin d’Olivier Lejeune et son comparse Patrick Green qui, en 1974, ont commis cette pantalonnade finement intitulée "les deux folles".
Aucune caricature, aucun calembour même le plus limoneux ne manque à ce festival d’intelligence et de gaieté, à côté duquel les intellectuels progressistes de la "manif pour tous" passent définitivement pour des enfants de choeur. Une bouffée lacrymogène, à n’en point Bouter…