Attention, attention... bombe ! Pierre Pascual se définit sur son site internet comme un "artisan pop" ; autant dire que le côté pop n'est pas celui qui saute aux yeux de prime abord. En revanche le pendant artisan dévarié, ce jeune Bordelais l'a transcendé jusqu'à l'acmé du cuir, la Jérusalem céleste du bon goût où les gérants d'EURL prennent des poses langoureuses en string. Charpentiers barbus de tous pays, unissez-vous - à moi cela va de soit - et reprenez cette antienne à la gloire du poil et du rimming. "J'aime sentir ta bouche". N'oublions pas qu'un bon parolier est avant tout fétichiste de la langue, celle de Simon-Pierre tout autant que celle de Molière.
"Bois-moi !" : une façon de rappeler que Pierre Pascual est aussi l'anagramme de "aspire, crapule !".
Bling ! Bling ! Les fêtes sont à peine épongées que voilà le début des soldes d’hiver. Je ne sais pas ce qu’il en est de vous, mais pour Alexandre Castel c’est une frénésie dépensière : un sweat manches longues Maya l’abeille, un pantalon cuir ultra-moulant, un soin du visage, un brushing façon Richard Dean Anderson. Son déhanché enflamme les caisses enregistreuses. Mais quand le chanteur Suisse fait ses comptes, le refrain tombe comme un premier tiers « bobo mes sous ». L’ensemble est soutenu par une mélodie fraîche et guillerette comme un contrôle fiscal.
« Il n’y a plus rien dans ma tirelire ». Vite, un tube en promo ! Top Daube, c’est jusqu’à 50% sur la variété dégriffée.