La jeunesse est une source d’inspiration intarissable pour les artistes. En 1983, Monseigneur Philippe Barbarin n’est encore qu’un jeune prêtre dans le diocèse de Créteil. En 1983, Céline Vincent organise une boum dans le F2 familial, au milieu des posters d’Indochine et des Stray Cats. Dans cette ambiance survoltée – brushings, appareils dentaires et pulls Jacquard – l’ingénue pousse un cri du cœur :
« J’ai treize ans très envie, de lui dire qu’il est beau.
J’ai treize ans très envie… mais c’est trop tôt ! »
Certes. Un refrain tout en fraîcheur et en subtilité tel que nous les affectionnons, une mélodie de bien belle facture portée par les choristes de Boney M., sans oublier un vidéoclip époustouflant ; bref, tous les ingrédients du succès sont assurément réunis dans le petit duplex insolent de Céline.
Aux âmes bien nées, disait Corneille, au demeurant visiteur assidu du Top Daube, la valeur n’attend point le nombre des années.
Exit les burgers, la nouvelle tendance gastronomique chez les ados cette année c’est la bectance chinoise.
C’est l’histoire d’une crypto-gourde affamée qui zone sur un trottoir quand elle sent le fumet merveilleux d’un buffet thaï à volonté. Elle court s’attabler devant une orgie de nems, de soupes et autres ailes de poulet frites. Elle mange un biscuit magique et la voilà soudain en train de se faire tripoter sur le gazon du parking par un Panda rappeur qui se révèle être en fait le sosie black de Casimir. Du coup elle l’invite dans sa chambre pour jouer au Monopoly avec toutes ses copines, mais comble de malchance il est désintégré par un arc-en-ciel.