Les garagistes sont sympas, et en plus ils savent jouer du klaxon ! C’est l’histoire de trois bûcherons allemands en short qui ont un impact sur leur pare-brise. Ils font venir le réparateur de Carglass. Et comme le gars est du genre jovial, ils se retrouvent ensuite entre hommes, sur le beau gazon de Mémé Hilda, pour une chanson au milieu des nains de jardin.
La rencontre improbable entre le fan club tyrolien d’André Verchuren et un chroniqueur musical d’Auto Plus, vous en rêviez ? Le Top Daube vous a exaucé.
Si les transports de Jean-Luc Lahaye pour la gente adolescente ont encore récemment défrayé la chronique, peu connaissent en revanche ses assiduités auprès de la gente canine. C'est donc bras dessus patte dessous avec une ravissante husky blanche du nom de Décibelle que nous (re)trouvons le chanteur au mulet plus amoureux que jamais. Des ébats filmés en parfaite complicité, quelques poses suggestives volées sur l'herbe du jardin, le couple a fait le choix de la simplicité pour dévoiler son intimité. Presque 30 ans après le feuilleton qui a ému les français, Décibelle et Jean-Luc Sébastien revisitent l'œuvre de Cécile Aubry sans complexe ni démesure.
On va "changer de décor si t'es d'accord", "changer d'harmonie si t'as envie " ; le rebelle transi esquisse ici, et de façon prémonitoire, les premières rimes d'une œuvre largement centrée sur le mythe du consentement. Je vais "t'offrir des frayeurs en apesanteur", enfin au moins au-dessus des Velux. Jean-Luc aux abois, Décibelle passe ; qu'il est beau l'amour de l'homme et de l'animal.
Un réveillon réussi commence par des huîtres. Pour bien les servir mieux vaut écouter les conseils avisés d’un homme de l’art, j’ai nommé Michel Leeb. Car si tout le monde s’étouffe de rire devant « le Chinois » ou « l’Africain », peu en revanche connaissent « le Gourmet », que dis-je « le Délicat », et pourtant…
Il suffit que Michel « l’Érudit » s’émerveille de la sonorité féminine du nom de certaines espèces – crassostrea virginica, cucullata, angulata ou encore gigas – pour que Leeb « le Taquin » reprenne à son compte l’analogie drolatique entre le mollusque bivalve et l’appareil génital femelle. Et voilà pliée cette ritournelle gastranatomique qui file la métaphore vulvaire jusqu’à un festival de cocasserie qui galvanisera, c’est certain, les bals de pompiers ou les vestiaires de collège.
De préférer la Comtesse : « En ouvrant les huîtres, ne glissez pas l’écaille entre deux mouchoirs ! »
Dans quelques jours la France accueillera cette grande fête du sport et de l’esprit que constitue le championnat d’Europe de football. Nous ne saurions manquer l’occasion de rendre hommage à quelques anciennes gloires de la discipline et le choix est cornélien tant nombre d’artistes, d’intellectuels et de révoltés philanthropes sont issus de cette belle école de la vie.
Ainsi Joël Bats, après avoir valeureusement interposé sa personne pour protéger la cage nationale pendant dix ans, a subitement embrassé la vocation chorale prouvant aux plus malveillants qu’un homme de cheveux peut aussi occulter un homme de cœur. Est-ce la pelouse détrempée du stade de l'Abbé-Deschamps qui inspira à Joël cette ritournelle philosophique du gros escargot cherchant une limace pour une sortie sous la pluie ? Difficile de ne pas entendre derrière la rime une puissante allégorie de la solitude des temps modernes, de la futilité des relations dans des sociétés devenues égoïstes.
Voilà qui méritait bien un passage à l’école des fan-zones…