« Tous les Allemands sont musiciens » chantait Patrick Topaloff, et Silent Circle confirme cet adage visionnaire. En effet le groupe composé du très capillaire Martin Tychsen, d’Axel Breitung et Jürgen Behrens propose dès 1985 une italo-disco joviale et audacieuse, à la confluence parfaite entre Alphaville et les Musclés.
Touch in the night – littéralement touche dans la nuit – c’est le nom de cet opus débridé qui fait la part belle à l’italo-disco saveur batcave comme au vendeur de beignets de Palavas-les-flots. Ambiance chaises longues et canons à fumée, le trio met l’œcuménisme musical au service de la vibra daube ; Casimir au pays de la new-wave qui transpire.
Dire du mal des Jean, c’est mal ; et des Jean-Louis, c’est encore pis ! Fermez les yeux, et écoutez : ce pur son rock’n roll, cette impertinence du tapping, est-ce Slash ? Mark Knopfler ? Cette voix rauque, est-ce Bruce Springsteen ? Que nenni. Regardez à présent. Ce blouson jaune à lunettes, c’est Jean-Louis Lamberty, alias Jean-Lou. S’il gratte pour nous aujourd’hui, dans la fumée du dancing, c’est pour dénoncer les gens dans les bistrots qui ne font rien qu’à dire du mal des autres alors que – je ne sais pas moi – il faudrait seulement leur demander de venir. Alors, si tel est votre cas, vous voilà prévenus : «
– Attendez que je sois là, que je sois lààààààààhaaaaa ! »