Les beaux jours arrivent, la douceur s’installe à nouveau, c’est le moment de sortir les tenues sportives pour renouer avec les loisirs virils de plein air. Pour se motiver dans la pratique athlétique rien ne vaut les conseils d’un coach !
Le vigoureux Gregorius – en réalité le comédien Esko Nick – s’est donc entouré des musiciens les plus déchaînés, ainsi que de quatre pom-pom boys des plus ensorcelants, pour vous concocter un programme de remise en forme aux (petits) oignons.
Le tube YMCA des Village People, revisité à la sauce finlandaise, avec de la sueur, du jaune et de la moustache, ça donne NMKY. Attention, émotions fortes garanties, certificat médical exigé !
Avec un répertoire aussi fourni qu’une aisselle délaissée Cyril Alexy est un artiste rompu à la chanson moisie. Il était légitime de rendre hommage à cette carrière féconde en lui offrant tôt ou tard les honneurs du Top Daube. C’est donc son dernier tube "savoir aimer" – autant le dire tout de suite, rien à voir avec la chanson de Florent Pagny – que nous avons choisi de mettre en lumière aujourd’hui.
D’emblée Cyril annonce la couleur, ou plutôt son absence : ton sur ton, Valérie Damidot en costume de Cupidon. Péché d’orgueil ? Le regard rivé sur la caméra et la paume ouverte, dans une pose quasi christique, il égrène une leçon surannée à de jeunes éphèbes qui s’étreignent en contre-jour. La musique aussi gluante que les paroles ne fait qu’alourdir un peu plus l’écœurante orgie de blanc. Même le numéro capillaire d’une figurante tout droit sortie d’une publicité Yves Rocher ne dissipe pas cette poisse séminale. Bref, un cantique mégalomane et insalubre à écouter nu avec du savon.
Alors que le texte de loi sur le mariage pour tous est débattu au Sénat, il nous semble opportun d’apporter un éclairage mélodieux à cette question qui ravine plus que jamais le clivage infus entre fesse gauche et fesse droite. Or voilà bien longtemps que la Vibra Daube a pris position dans le sujet par le truchement boyautant et turlupin d’Olivier Lejeune et son comparse Patrick Green qui, en 1974, ont commis cette pantalonnade finement intitulée "les deux folles".
Aucune caricature, aucun calembour même le plus limoneux ne manque à ce festival d’intelligence et de gaieté, à côté duquel les intellectuels progressistes de la "manif pour tous" passent définitivement pour des enfants de choeur. Une bouffée lacrymogène, à n’en point Bouter…
L'esprit de Claude-François n'est pas mort, et pour cause ! C'est tel un Ange d'or et de disco qu'il arpente les coursives d'un sous-marin allemand, heurtant ça et là le corps luisant d'un canonnier ou un saucisson bavarois. La métamorphose improbable de Patrick Juvet en diva du gipsy, ça se passe ici à vingt-mille-lieues sous les merguez.