Madeleine Pascal - J'aime les oignons

Il y a ceux que l’oignon fait pleurer, et ceux qui ne jurent que par là. Ainsi la petite Madeleine Pascal fait partie des inconditionnelles du bulbe odorant et l’affirme haut et fort dans cette plaisante ritournelle.
 
Enfonçant sans ménagement les fondements de l’analogie, ce titre léger fait la part belle au culinaire – les œufs au bacon du missionnaire au court-bouillon – sur fond de grésillement vaguement flatulent. D’Astérix à Chopin, en passant par ces « beaux garçons aux idées courtes aux cheveux longs », tous se fondent dans le potager secret de petite Madeleine jusqu’à lui déclencher une pétarade de gloussements, apothéose grotesque et lubrique d’une farce tournée vers la postérité.
 
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